Bien que varié, le jeune public est un groupe cible du théâtre en plein essor depuis une quinzaine d’années. Qu’il se représente dans les établissements scolaires ou bien sur les grandes scènes nationales, il est devenu une part non négligeable du public et très intéressante pour les compagnies qui souhaitent parier sur un numéro gagnant.
Plaute avait bien tort quand il affirmait « C’est à la maison que les nourrices devront s’occuper des petits bébés au lieu de les emmener au spectacle ». On liste les 5 grandes raisons pour vous convaincre de donner sa chance au jeune public.
C’est un public sans préjugés et avec très peu d’expérience théâtrale qui est mis à disposition des compagnies. Les enfants représentent le rêve de tous les metteurs en scène : un œil vierge de tout biais.
Les artistes peuvent s’amuser avec l’objet théâtral et libérer leur imaginaire qui est souvent soumis aux grandes règles du genre. Ils doivent offrir une évasion loin des normes pour capter l’attention de ce public exigeant. Mais ils doivent aussi remettre au centre de la représentation la joie de vivre et les émotions.
Par le processus de catharsis, les enfants vont être poussés à ressentir des émotions . Ils expérimentent des situations qui ne leur arrivent pas dans la vie quotidienne. Cela va les amener à considérer des choix et des sentiments nouveaux pour eux.
Un spectacle de théâtre permet de voir des minorités silencieuses s’exprimer sur scène. Ainsi il est possible de mettre en scène des personnes en situation de handicap invisible ou non ou bien des personnes issues de l’immigration. De cette situation apparaît le moment où l’enfant va s’interroger sur sa place dans le monde. “À sa place, qu’est-ce que j’aurais fait?”. C’est particulièrement le cas dans le théâtre forum par exemple.
Avec la montée des extrêmes et de l’incompréhension de l’Autre, c’est une arme des plus puissantes pour les adultes de demain.
Le théâtre pour enfants et adolescents est un secteur en pleine expansion. Il se questionne aujourd’hui sur les leviers à actionner pour que le théâtre global continue d’exister. Les spectacles de l’enfance présentent, selon Gwénola David (coordinatrice de Belle Saison, un festival 100% jeune public), l’un des rares secteurs du spectacle vivant où la demande n’est pas satisfaite et où donc les compagnies peuvent se tailler une part du lion.
Les grandes scènes s’engagent aussi dans les traces du jeune public et lui offrent une place de choix dans leur programmation. L’Opéra National de Bordeaux met en place des ateliers découverte tandis que la Villette à Paris propose une programmation fournie et diverse toute l’année.
Les subventions ne sont pas en reste. Ainsi la SACEM a mis en place une subvention particulière pour le jeune public, prenant en charge jusqu’à 40% des frais du spectacle. On retrouve aussi des subventions complémentaires au niveau local : Ile de France, Nouvelle Aquitaine, Loire Atlantique…
Dans les spectacles jeune public, les adultes peuvent se positionner comme accompagnants ou observateurs. Néanmoins ils sont bien partie prenante des spectacles. En effet, la plupart des spectacles jeune public ont une pensée pour les adultes. Beaucoup d’entre eux offrent une double lecture dans le cadre de la narration.
Mais ce que l’on peut noter particulièrement, c’est que les spectacles jeune public invitent les adultes à revenir au théâtre. Ce spectacle devient un levier d’action redoutable pour conquérir un nouveau public adulte par ricochet. Il permet en outre de désacraliser les lieux culturels.
Que l’on soit face à une tournée nationale d’un conte de fée comme a pu le faire Joël Pommerat ou bien un spectacle monté de toute pièce par une petite compagnie et diffusé localement, on remarque que le jeune public représente tellement une catégorie à part entière que les accompagnants ne vont pas projeter leurs biais en ce qui concerne les catégories de spectacles.
Un spectacle étiqueté “jeune public” va attirer un melting pot de classes sans distinctions. Que ce soit du théâtre classique, un spectacle de type vaudeville ou du théâtre de l’opprimé.
Ce processus de pensée qui, malheureusement, repose sur un biais où le jeune public est une catégorie suffisante, permet cependant d’ouvrir les portes du théâtre et de mêler toutes les classes sociales.
Les spectacles jeune public sont souvent moins onéreux que les spectacles tout public. Ceci favorise la disparition des classes en permettant à tout un chacun de passer les portes du théâtre. La présence d’animation avant ou après le spectacle (bord de scène, goûter, animation ludique) vient renforcer cet attrait.
Bien que varié, le jeune public est un groupe cible du théâtre en plein essor depuis une quinzaine d’années. Qu’il se représente dans les établissements scolaires ou bien sur les grandes scènes nationales, il est devenu une part non négligeable du public et très intéressante pour les compagnies qui souhaitent parier sur un numéro gagnant.
Plaute avait bien tort quand il affirmait « C’est à la maison que les nourrices devront s’occuper des petits bébés au lieu de les emmener au spectacle ». On liste les 5 grandes raisons pour vous convaincre de donner sa chance au jeune public.
C’est un public sans préjugés et avec très peu d’expérience théâtrale qui est mis à disposition des compagnies. Les enfants représentent le rêve de tous les metteurs en scène : un œil vierge de tout biais.
Les artistes peuvent s’amuser avec l’objet théâtral et libérer leur imaginaire qui est souvent soumis aux grandes règles du genre. Ils doivent offrir une évasion loin des normes pour capter l’attention de ce public exigeant. Mais ils doivent aussi remettre au centre de la représentation la joie de vivre et les émotions.
Par le processus de catharsis, les enfants vont être poussés à ressentir des émotions . Ils expérimentent des situations qui ne leur arrivent pas dans la vie quotidienne. Cela va les amener à considérer des choix et des sentiments nouveaux pour eux.
Un spectacle de théâtre permet de voir des minorités silencieuses s’exprimer sur scène. Ainsi il est possible de mettre en scène des personnes en situation de handicap invisible ou non ou bien des personnes issues de l’immigration. De cette situation apparaît le moment où l’enfant va s’interroger sur sa place dans le monde. “À sa place, qu’est-ce que j’aurais fait?”. C’est particulièrement le cas dans le théâtre forum par exemple.
Avec la montée des extrêmes et de l’incompréhension de l’Autre, c’est une arme des plus puissantes pour les adultes de demain.
Le théâtre pour enfants et adolescents est un secteur en pleine expansion. Il se questionne aujourd’hui sur les leviers à actionner pour que le théâtre global continue d’exister. Les spectacles de l’enfance présentent, selon Gwénola David (coordinatrice de Belle Saison, un festival 100% jeune public), l’un des rares secteurs du spectacle vivant où la demande n’est pas satisfaite et où donc les compagnies peuvent se tailler une part du lion.
Les grandes scènes s’engagent aussi dans les traces du jeune public et lui offrent une place de choix dans leur programmation. L’Opéra National de Bordeaux met en place des ateliers découverte tandis que la Villette à Paris propose une programmation fournie et diverse toute l’année.
Les subventions ne sont pas en reste. Ainsi la SACEM a mis en place une subvention particulière pour le jeune public, prenant en charge jusqu’à 40% des frais du spectacle. On retrouve aussi des subventions complémentaires au niveau local : Ile de France, Nouvelle Aquitaine, Loire Atlantique…
Dans les spectacles jeune public, les adultes peuvent se positionner comme accompagnants ou observateurs. Néanmoins ils sont bien partie prenante des spectacles. En effet, la plupart des spectacles jeune public ont une pensée pour les adultes. Beaucoup d’entre eux offrent une double lecture dans le cadre de la narration.
Mais ce que l’on peut noter particulièrement, c’est que les spectacles jeune public invitent les adultes à revenir au théâtre. Ce spectacle devient un levier d’action redoutable pour conquérir un nouveau public adulte par ricochet. Il permet en outre de désacraliser les lieux culturels.
Que l’on soit face à une tournée nationale d’un conte de fée comme a pu le faire Joël Pommerat ou bien un spectacle monté de toute pièce par une petite compagnie et diffusé localement, on remarque que le jeune public représente tellement une catégorie à part entière que les accompagnants ne vont pas projeter leurs biais en ce qui concerne les catégories de spectacles.
Un spectacle étiqueté “jeune public” va attirer un melting pot de classes sans distinctions. Que ce soit du théâtre classique, un spectacle de type vaudeville ou du théâtre de l’opprimé.
Ce processus de pensée qui, malheureusement, repose sur un biais où le jeune public est une catégorie suffisante, permet cependant d’ouvrir les portes du théâtre et de mêler toutes les classes sociales.
Les spectacles jeune public sont souvent moins onéreux que les spectacles tout public. Ceci favorise la disparition des classes en permettant à tout un chacun de passer les portes du théâtre. La présence d’animation avant ou après le spectacle (bord de scène, goûter, animation ludique) vient renforcer cet attrait.
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